Un jour, un Diable (6/23): dix choses que vous ne saviez pas sur Axel Witsel
Chaque jour jusqu’à Belgique-Panama, retrouvez le portrait d’un Diable Rouge en dix anecdotes. National Geographic, coup de foudre et chapelet... place ce samedi à Axel Witsel.
- Publié le 02-06-2018 à 12h17
- Mis à jour le 02-06-2018 à 12h21
Chaque jour jusqu’à Belgique-Panama, retrouvez le portrait d’un Diable Rouge en dix anecdotes. Aujourd’hui : Axel Witsel.1. LE STANDARD AMOUREUX EN UNE MINUTE
Axel Witsel a directement tapé dans l’œil du Standard. Le rapport de son premier match avec le club liégeois en est la meilleure preuve. "Très bon joueur, plus fort que ce que nous avons dans sa catégorie", est-il résumé dans l’appréciation générale. Et le détail de sa prestation résume déjà les qualités que ses fans apprécient aujourd’hui. "Bonne maîtrise de la balle, droitier mais sait très bien se servir des deux pieds, frappe à distance intéressante, doit améliorer son registre de dribbles et de feintes. Travail des appuis, donc de vivacité de course à travailler. Doit apprendre à changer de rythme."
Son volume de jeu y est décrit comme exceptionnel, et il obtient un "très bien" dans pratiquement toutes les catégories. Un vrai coup de foudre.
2. À 16 ANS, IL BATTAIT DES JOUEURS DE 23 ANS
Sa formation au Standard, Axel Witsel l’a passée avec Nacer Chadli et Mehdi Carcela, deux joueurs qu’il considère comme des amis encore aujourd’hui. Mais c’est surtout avec le premier qu’il a passé le plus de bons moments. "Ils se ressemblaient, alors que Mehdi était plus démonstratif, plus blagueur", dit Tony Rosset, un formateur.
Ils se voyaient souvent en dehors de l’école ou des terrains. "On devait avoir 16 ans et on jouait contre des gars de 23 ans. Ils pensaient facilement nous battre, mais franchement, on se défendait bien. Il faut dire qu’on était bien armé avec Axel et Nacer", dit l’un de ses meilleurs amis, Jonathan Robaye. Leur terrain favori ? Un terrain en béton situé à Vottem, en région liégeoise. "Et pourtant, il y avait une belle pelouse juste à côté", sourit sa maman.
3. IL SOUTIENT LES PLUS DÉMUNIS
Son transfert vers la Chine avait fait énormément parler, notamment à cause du salaire qu’il allait y recevoir. Mais Axel Witsel sait également le redistribuer. Il offre régulièrement ses maillots pour différentes associations caritatives et il y a quelques années, il avait envoyé un chèque important lors de la mode du Ice Bucket Challenge.
En 2015, il avait accepté de figurer sur les affiches de l’Action Damien mais avait encore fait plus fort six mois plus tard. Son mariage, particulièrement suivi par la presse people, lui avait permis de vendre des clichés intimes de la cérémonie à un quotidien du Nord du pays. Avec un but bien précis : verser intégralement la somme récoltée à l’Action Damien. "Je suis persuadé que mes supporters ne nous en voudront pas d’avoir découvert les photos de notre mariage avec un jour de décalage. Action Damien mérite tout notre soutien", avait-il déclaré dans un communiqué.
4. IL A AFFRONTÉ ZIDANE SUR LA PLAGE
Axel Witsel a une idole : Zinedine Zidane. Il y a dix ans, il avait eu l’occasion de le croiser lorsque l’ancien numéro dix avait remis le Soulier d’Or à Steven Defour, mais il a encore fait mieux en 2013 : jouer un petit match de foot en sa compagnie. Lors d’un mini-stage à Dubaï, il l’a croisé et a improvisé un match. "Il y avait sa famille. Lui a joué avec ses enfants et moi, j’étais dans l’autre équipe. Un chouette moment", a-t-il raconté.
Au même moment, il a également croisé Diego Maradona avec qui il a pu échanger quelques mots via des connaissances communes.
5. ANDERLECHT A VOULU L’ACHETER DEUX FOIS
Son premier match avec les jeunes du Standard, Axel Witsel l’a disputé… à Anderlecht. Et dès la première minute, il a marqué sur coup franc avant de délivrer une passe décisive. Les entraîneurs bruxellois ont été bluffés par ce petit joueur de onze ans, capable de mettre à mal toute une équipe. "Heureusement, le Sporting ne savait pas qu’à ce moment-là, il était simplement en test, et donc libre", sourit Guy Dechamps, l’un de ses premiers formateurs.
Plus tard, Anderlecht est encore revenu à la charge, sans parvenir à le convaincre. "Axel et son papa n’étaient pas intéressés. Ils n’avaient pas le cœur mauve", sourit Tony Rosset.
6. MÊME PAS CINQ MINUTES POUR MARQUER
Il y a un an et demi, Axel Witsel devenait le plus jeune joueur de notre histoire à atteindre les 75 matches avec l’équipe nationale (27 ans et 232 jours). Mais il se souviendra très longtemps de sa toute première internationale. Le 26 mars 2008, il remplaçait Tom De Sutter à la mi-temps d’un match amical contre le Maroc disputé au stade Roi Baudouin. Et il ne lui avait fallu que 4 minutes et 58 secondes pour inscrire son tout premier but (tête croisée).
7. IL A RUINÉ UNE GROSSE STAR DU ZENIT
Lorsque Witsel a débarqué au Zenit Saint-Pétersbourg, Igor Denisov y était considéré comme la grosse star de l’effectif. Il avait marqué lors de la dernière finale de la Coupe de l’UEFA et était un pion inamovible de la ligne médiane. Mais il a eu du mal à avaler l’arrivée du Liégeois, et notamment son salaire. Il a expliqué que les joueurs russes manquaient de considération et cela lui a valu d’être exclu du noyau et d’être contraint de mettre un terme à son aventure avec le club.
8. TOUTE SA VIE DESSINÉE SUR SON CORPS
Les tatouages d’Axel Witsel ont une signification bien précise. Bien entendu, ses parents et ses filles ont eu droit à une place de choix sur son corps mais il a également tenu à mettre en évidence sa foi et ses origines. Sur le bras gauche, il s’est ainsi fait tatouer une carte de la Martinique, d’où est originaire son père. "J’en ai gardé quelques traits de caractère. Je suis quelqu’un de calme, posé, tranquille", dit-il. Du même côté, il a une croix sur un doigt.
Mais c’est bien entendu au niveau de son torse que le tatouage est le plus impressionnant, avec un énorme chapelet. Un dessin démesuré qu’il a entrepris car il ne pouvait pas jouer au football avec un vrai chapelet autour du cou. Ce qui ne l’empêche pas de porter un vrai chapelet au-dessus de son chapelet tatoué dans la vie quotidienne. David Beckham s’est fait le même tatouage et a même lancé la mode.
9. TOUS LES GRANDS EUROPÉENS LE VEULENT
Axel Witsel n’a pas encore joué chez un ténor européen mais les occasions n’ont pas manqué. Lorsqu’il évoluait à Benfica, le Real Madrid avait fait part de son intérêt, sans pour autant que l’affaire puisse être conclue, au grand dam du médian liégeois.
Il y a deux ans, c’est la Juventus qui se manifestait mais les dirigeants italiens ne sont jamais parvenus à contenter leurs homologues du Zenit, qui demandaient vingt-cinq millions d’euros pour le libérer. L’abandon du transfert avait touché Axel Witsel, d’autant qu’il avait déjà trouvé un accord personnel avec les Turinois et attendait dans les bureaux pour parapher officiellement son contrat…
Et il y a quelques mois, le Bayern Munich s’était également montré intéressé par le Diable.
10. IL ADORE REGARDER NATIONAL GEOGRAPHIC
L’image colle à la peau : les footballeurs ne s’intéressent qu’au ballon rond et à leur petite personne. Axel Witsel dénote un petit peu. D’ailleurs, le médian adore regarder la chaîne de télévision National Geographic. Cela lui permet notamment de suivre de nombreux documentaires sur la vie animale mais aussi de découvrir des horizons moins connus. Il peut y passer quelques heures de suite d’ailleurs.